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Le CORAF est une organisation importante qui travaille à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l'Ouest. Les initiatives récentes du CORAF sont un signe prometteur de sa détermination à relever les défis auxquels l'Afrique de l'Ouest est confrontée.

COP15 : Le CORAF aux côtés d’autres acteurs engagés pour faire face à la désertification

Publié le : 23/05/2022

Du 09 au 20 mai 2022, des Chefs d’État et de Gouvernements, des Ministres et autres décideurs politiques, acteurs du secteur privé et de la société civile et autres parties prenantes du monde entier se sont réunis à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour la 15ème session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).

En marge de cette grand-messe de la lutte contre la désertification, l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI) a coorganisé avec l’Alliance Sahel, le 18 mai 2022, un panel de haut niveau sur le thème du “Développement inclusif et résilient au changement climatique dans le Sahel grâce à une transition à faible émission de carbone et à l’agroforesterie”.

À l’occasion, le CORAF a été invité à partager son expérience en matière d’interventions visant à lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC).

« Les effets du changement climatique et de la désertification sur les systèmes agricoles et alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre sont dévastateurs de nos jours », a affirmé Dr Ousmane NDOYE, Coordonnateur de Projets au CORAF.

Pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre doivent se tourner vers une agriculture plus durable en adoptant le concept d’Agriculture intelligente face au climat”,

a affirmé Dr Ousmane NDOYE, Coordonnateur de Projets au CORAF.

L’Agriculture intelligente face au climat (AIC) est une approche qui permet une réponse efficace des systèmes agricoles au changement climatique. 

Elle s’avère être aujourd’hui, la meilleure option pour les agriculteurs de l’AOC, face à la virulence des effets du changement climatique et de la désertification, à en croire Dr NDOYE.

« L’AIC vise à transformer les systèmes alimentaires et les pratiques adaptées aux communautés afin d’apporter un triple bénéfice qui permettrait d’accroître les possibilités d’augmenter la productivité et les revenus agricoles, d’améliorer la résilience au changement climatique et de contribuer à la réduction à long terme des émissions dangereuses de gaz à effet de serre », explique Dr NDOYE.

Infographie : CORAF ©️ 2022

Alliances AIC

Le CORAF met en œuvre plusieurs initiatives phares en Afrique de l’Ouest et du Centre qui promeuvent l’AIC.

Aussi, a-t-il déjà créé une Alliance AIC en Afrique de l’Ouest et est en train de mettre en place l’Alliance AIC en l’Afrique centrale

Ces démarches ont été entreprises dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), qui est financé par l’Union européenne, à travers l’initiative “Développement de l’innovation intelligente par la recherche en agriculture —DeSIRA”.

« Les Alliances AIC servent de plateformes de coordination qui permettent aux acteurs de mutualiser leurs efforts et de mieux harmoniser et coordonner leurs interventions visant à lutter contre les effets du changement climatique », renseigne Dr NDOYE. 

Les décideurs, les chercheurs, les groupes d’agriculteurs, les organisations non gouvernementales, les organisations de la société civile et le secteur privé sont les ensembles constitutifs des Alliances AIC.

« À travers ces Alliances, le CORAF entend mieux mettre en avant l’AIC, dans le but d’aider les agriculteurs et toutes les parties prenantes à mieux faire face à l’urgence de ce fléau qui menace l’Objectif de développement durable N°2 : Zaim zero ».

La COP15 s’est en effet tenue à Abidjan « dans un contexte d’urgence climatique », à en croire le Président de la Côte d’Ivoire, qui s’exprimait ainsi dans son discours d’ouverture de la conférence. 

À travers son thème —Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité, elle a rassemblé toutes les parties prenantes et les a appelées à agir, à faire progresser la gestion durable de la terre, pour sauver la planète.

« La dégradation des terres n’est pas une fatalité. La réparation est possible », a souligné Ibrahim Thiaw, Secrétaire Exécutif de la CNULCD, dans sa déclaration de bienvenue à la conférence.

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