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Le CORAF est une organisation importante qui travaille à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l'Ouest. Les initiatives récentes du CORAF sont un signe prometteur de sa détermination à relever les défis auxquels l'Afrique de l'Ouest est confrontée.

Mutualiser les efforts à l’échelle régionale pour stopper les ravageurs et maladies des spéculations

Publié le : 23/10/2020

  • Le CORAF a convié les parties prenantes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à une plateforme d’échange sur les meilleurs moyens de lutter contre les risques biologiques
  • Les experts ont admis que l’absence d’une approche régionale limite l’efficacité des actions entreprises aux niveaux nationaux
  • La présente plateforme permettra de mutualiser les efforts pour une lutte collective contre l’ennemi commun

Les directeurs généraux et techniques et les représentants des Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA) et autres parties prenantes d’une vingtaine de pays, ont pris part ce 19 Octobre 2020 à un webinaire organisé par le CORAF, pour discuter d’une approche holistique et collective, pour mieux gérer les risques biologiques en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Cette plateforme d’échange instituée par le CORAF vient combler un manque de coordination et de cohésion qui persistait et rendait peu efficaces, les mesures que prenaient jusqu’alors de façon isolée, les pays de la région, pour juguler les effets de la Chenille Légionnaire d’Automne (CLA), de la maladie du virus de la mosaïque du manioc et de la maladie de la striure brune du manioc, qui sont les principaux risques biologiques.

« Nous devons, à travers le CORAF, trouver une plate-forme sur les solutions techniques et les avancées sur les ravageurs et les maladies, où nous pouvons échanger des informations et effectuer un transfert de technologie entre nous. Nous avons besoin d’un système de réplication d’expérimentation et d’adaptation de nos technologies entre les régions. Cela suppose l’Unité, une cohésion forte et solide », a déclaré la Présidente du Conseil d’Administration du CORAF.

« 20 à 40% de pertes aux ravageurs qui pourraient être évitées et 48 millions de personnes nous féliciteront si nous réussissons ou nous blâmeront si nous ne réussissons pas », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, afin de mieux apprécier la taille de l’enjeu.

En Guinée par exemple, selon l’Institut National de la Statistique, les pertes s’élèvent à plus de 40% de la production annuelle de maïs soit 300 000 tonnes.

Les risques biologiques créent d’énormes pertes financières aux agriculteurs et entravent la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Ce webinaire s’inscrit dans une série d’activités d’engagement en ligne organisées par le CORAF pour renforcer davantage les synergies avec les dirigeants des SNRA en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les engagements en ligne devraient aboutir à l’organisation d’un forum des leaders NARS en 2021.

La première itération a eu lieu le 12 août 2020 et s’est concentrée sur la façon dont le COVID-19 perturbe les activités de recherche et les mesures d’atténuation.

Le CORAF est actuellement impliqué dans une série d’initiatives régionales et internationales conçues pour mieux gérer les risques biologiques. Cela comprend le travail au sein d’un groupe de travail mondial, la collaboration avec la FAO dans le cadre du Projet PAIRED et la mise en œuvre d’un nouveau projet financé par l’Union Européenne. Le projet BIORISKS, officiellement lancé les 6 et 7 octobre 2020.

Tag : Actualités,Burkina Faso,Cameroun,Cap-vert,Centre-Afrique,Chad,Climate change,Cote d'ivoire,Gabon,Gambie,Ghana,Guinée,Innovation,Liberia

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